Le renoncement de M. François
Hollande à briguer un second mandat consacre autant son échec que l'épuisement
d'institutions accordant au président de la république un pouvoir exorbitant.
Dans un jeu plus ouvert que prévu, les turpitudes du candidat Les Républicains,
M. François Fillon, ont monopolisé l'attention au détriment de questions telles
que les interventions militaires françaises, l'avenir de l'assurance-maladie ou
la culture. Plus que jamais confrontée au verrou européen, la gauche manifeste
aussi un grand embarras au sujet de l'immigration. Et si les candidats cherchent
à s'affranchir des partis traditionnels, les organisations crées pour leurs
campagnes n'apportent pas toujours le renouvellement proclamé.
Lu dans :
"Le Monde diplomatique", n° 757, avril 2017, p.
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