La France s'est découvert une passion pour les anglicismes, censés être plus "cool", plus "fun". Dans cette histoire, les modernes ne sont pourtant pas où on le pense. Loin de s'indigner, les universitaires français se plient de bon gré à l'usage d'une langue commune, avec toutefois, chez certains, une pointe de regret. Par contre, dans la vie quotidienne ou dans la littérature, notre langue résiste bien, comme le souligne le linguiste Pierre Encrevé. Pour le chercheur Evgeny Morozov, il faut, à contrario, se méfier de la dictature numérique et des méfaits de l'anglicisme imposé dans lequel Google, Amazon, Facebook,ou Apple cherchent à nous enfermer.
Photo disponible sur le site : http://espacepublic.radiofrance.fr
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Lu dans : "Le Nouvel Observateur", n° 2611, 20 novembre 2014, p. 103-110
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