Uniformisé, industrialisé, aseptisé, le contenu de nos
assiettes fait la chasse au goût depuis plus d'un demi-siècle. On consacre
d'ailleurs moins de temps à la cuisine (29 % entre 1986 et 2010), on mange moins
de produits frais et davantage de plats préparés...mais on passe plus de temps à
table ! Le goût, oui, mais à moindre prix et au prix du moindre effort.
L'industrie agroalimentaire, fille du capitalisme et de la mondialisation, n'est
pas la dernière des responsables. Mais il serait bien commode de la laisser
seule porter la toque. Nous devons être ou redevenir acteurs de notre
alimentation. Ce dossier est fait pour cela...
Lu dans : "Terraéco", n° 66, avril 2015, p. 38-50